Le storyboard (ou scénarimage) est dans un projet audiovisuel l’étape qui mets en image le scénario. C’est un travail très proche de la bande dessinée car on part d’une narration écrite pour raconter l’histoire avec des images qui se succèdent sous forme de plans dans lesquels ont dessine l’action (au lieu de cases).
Vous pouvez voir ici quelques uns de mes storyboards :
Ayant été formé à l’animation dans les années 2000 à l’EESI (Ecole Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers), j’ai naturellement pratiqué le storyboard pour l’animation durant mes études et en particulier pour mon film de fin d’études réalisé en 2004. Après mon diplôme, j’ai fait un stage de compositing aux Armateurs à Paris, sur un court-métrage d’animation co-produit par Didier Brunner. Je suis donc familier du processus de production d’un film d’animation. Par la suite, j’ai essentiellement dessiné des storyboards pour des court-métrages en prise de vue réelle, des clips publicitaires ou institutionnels, en parallèle de mon activité d’auteur de bande dessinée pour la jeunesse. Il ne s’agissait pas de storyboards « cleanés » ni animatiqués, mais ils m’ont permis d’expérimenter plusieurs approches et techniques du storyboard et de collaborer à des productions variées.
Passionné de cinéma, et en particulier de cinéma d’animation, j’ai acquis au fil des années une solide culture cinématographique. Outre les dessins animés classiques de Walt Disney découverts en salle ou à la maison, j’ai grandi avec les séries classiques des années 80 (Ulysse 31, Les Mystérieuses Cités d’Or, les œuvres de Leiji Matsumoto…), découvert une grand quantité de cartoons américains diffusés sur Canal+, avant de me passionner pour les films du studio Aardman (Wallace & Gromit, Chicken Run) puis ceux des studio Pixar (Monstres & Cie, Ratatouille) et du studio Ghibli (Porco Rosso, Princesse Mononoké). Plus tard, je découvre aussi les œuvres des français Jean-François Laguionie, Michel Ocelot, Jacques-Rémy Girerd, des japonais Isao Takahata, Mamoru Oshii, Satoshi Kon, Hayao Miyazaki, ou de l’américain Bill Plympton.
En dehors de l’animation, j’ai une affection particulière pour les films américains des années 70 et 80, notamment ceux réalisés par Steven Spielberg, Francis Ford Coppola, Robert Zemeckis, John Hughes, Brian De Palma, Paul Verhoeven, John McTiernan, James Cameron, John Carpenter, William Friedkin, John Milius, David Lynch, Tim Burton, Brad Bird, mais aussi les films des australiens George Miller et Peter Weir. Plus récemment, j’apprécie les œuvres de David Fincher, Terrence Malick, James Mangold, David Lowery, Paul Thomas Anderson, Alfonso Cuaron et Guillermo Del Toro.
Je suis également très sensibilisé au travail d’écriture du scénario, à la construction de la dramaturgie d’une œuvre, et de manière générale, à l’art de la narration. Une grande partie de mon travail d’auteur repose sur la lisibilité des scènes, des actions et une compréhension limpide de l’histoire, qu’elle soit racontée sous forme de BD ou filmée. J’ai toujours mis un point d’honneur à dessiner des séquences lisibles, bien rythmées et claires pour tous les spectateurs, ce qui est aussi l’exigence d’un bon découpage cinématographique.
Très à l’aise et expérimenté avec la narration dessinée, c’est tout naturel pour moi de faire du storyboard en complément de la bande dessinée, même s’il s’agit évidemment d’un autre métier avec ses spécificités. En effet, la création d’un storyboard exige un certain sens de la réalisation audiovisuelle avec son langage propre, et un sens du montage et du rythme quand on dessine directement l’animatique sous forme de vidéo avec les voix, les musiques et les effets sonores, parfois nécessaires quand on travail dans l’animation où le timing est fondamental.